Hypnose de régression

Daniel Berger interviewé
par Anthony nevo

Retranscription
de l'interview

Anthony : La première question que j’ai envie de te poser, pour les personnes qui ne savent pas du tout ce qu’est l’hypnose de régression… Alors je sais qu’il y a plusieurs manières de l’appeler : l’hypnose spirituelle, l’hypnose de régression… Toi qui est vraiment un spécialiste de l’hypnose depuis 2004, comment tu pourrais expliquer facilement aux gens, qu’est-ce que l’hypnose de régression?

Daniel : En effet, je suis formé à l’hypnose et j’expérimente l’hypnose depuis 2004 en tant que professionnel. Au tout début, c’était vraiment dans une optique thérapeutique. Maintenant, j’ai découvert l’hypnose régressive. Ça fait une dizaine d’années, et plus précisément en fait, ce que j’appelle l’hypnose spirituelle. Parce que quand je parle d’hypnose spirituelle, en fait, on va parler d’hypnose qui s’appuie sur un certain nombre de principes. Parce qu’avec l’hypnose thérapeutique, appelée hypnose Ericksonienne, on s’adresse essentiellement à l’inconscient d’une personne et on cherche à mettre de côté le conscient pour ne s’adresser qu’à l’inconscient, et d’une certaine façon faire évoluer les blocages, les schémas répétitifs qui pourraient être au niveau de l’inconscient. Et donc en hypnose Ericksonienne et en hypnose thérapeutique, d’une manière générale, le sujet, finalement, ne participe pas énormément à la séance. C’est surtout le praticien qui fait le job. Si tu veux arrêter de fumer, par exemple, et qu’on fait un travail en hypnose Ericksonnienne, je vais aller chercher des métaphores au niveau de l’inconscient pour faire en sorte que ce comportement, cette addiction, puisse se libérer et se transformer, pour ton mieux-être. Mais, toi, au niveau conscient, tu ne vas pas tellement participer. Alors qu’en hypnose spirituelle, ce qu’on va chercher, ou du moins dans mon approche, je vais chercher à rendre l’autonomie, à rendre la responsabilité, à rendre finalement toute la puissance, tout le pouvoir aux consultants. Et donc ce n’est pas moi qui vais faire le travail, mais c’est le sujet qui va faire le travail.

Et comment va- t-il faire le travail ? Et bien il va le faire en accédant à de nouvelles perceptions, à de nouvelles mémoires, à de nouvelles croyances aussi. Des croyances qui peuvent venir, d’où le terme régressive, qui peuvent venir de vies antérieures. Par exemple, si je te donne des exemples, des choses, des mémoires qui proviennent de vies antérieures, je me souviens avoir accompagné une personne qui était très dans le contrôle, et qui me disait ressentir de la colère, au fond d’elle, elle ressentait vraiment de la colère, mais elle était très gentille. Elle était tout le temps dans le contrôle parce qu’elle n’osait pas exprimer cette colère. Parce que, d’une certaine façon, elle se disait que si elle exprimait cette colère, ça pourrait éclater. Et elle avait déjà fait du travail sur elle. Elle avait déjà cherché à comprendre ce qui se passait. Mais voilà, cette espèce de colère enfouie était restée présente en elle. Quand on a fait ce travail de régression, d’hypnose régressive avec elle, on est allé chercher… Enfin, je dis “on”, en fait, on va demander à ce qui va être approprié. En hypnose spirituelle, de régression, il y a des principes qui sont que notre âme se réincarne, qu’on a des vies antérieures et qu’on a aussi des guides spirituels qui sont là pour nous guider. Et donc, on va demander à ces êtres, à ces guides, de guider finalement la séance, de guider la personne pour accéder à des informations qui vont être utiles et bénéfiques pour elle, pour son évolution. Et là, on avait accédé à des vies antérieures où deux fois de suite, sur deux vies antérieures successives, la personne avait été trahie, et était morte pendue, mais suite à une trahison, et donc elle était partie avec une grosse colère et elle avait gardé cette colère en elle. Et quand elle a compris ça, on a fait un travail de libération. Et ça a changé sa vie. Elle a arrêté de contrôler, elle a pu apprendre ce que c’était que le lâcher-prise. Cette colère, quand elle a compris d’où ça venait, on a pu faire un travail d’intégration par rapport à ça. Ça a changé sa vie. Voilà ce que l’on fait avec l’hypnose régressive. On va chercher des informations qui sont en lien avec la vie actuelle, mais qui peuvent provenir de vies antérieures.

Anthony : Ça me parle beaucoup ce que tu dis, parce que j’ai des amis, justement, qui ont fait des séances d’hypnose de régression, qui ont vécu un peu la même chose. J’ai moi-même fait une séance il y a à peu près deux ans à Montréal, par quelqu’un qui s’est formé avec toi d’ailleurs. Alors, si je comprends bien, c’est le fait d’être dans la compréhension de pourquoi je ressens quelque chose aujourd’hui qui fait qu’il y a une libération. Donc la libération se passe vraiment automatiquement de par la compréhension.

Daniel : On touche vraiment le cœur de la compréhension avec cette question. Oui, mais pas que de la compréhension intellectuelle, ça ne se joue pas qu’au niveau de la compréhension mentale ou de la compréhension intellectuelle. Ça se joue vraiment avec de la compréhension émotionnelle et physique parce qu’il peut y avoir aussi des mémoires. Il peut y avoir aussi des mémoires karmiques ou des empreintes énergétiques dues à certains traumatismes physiques. Et le fait de comprendre intellectuellement, ça ne va pas être suffisant. Il va vraiment y avoir besoin de faire un travail d’intégration et le travail d’intégration va se faire effectivement au niveau cognitif, donc avec de la compréhension intellectuelle, mais pas que, aussi de la compréhension émotionnelle et aussi avec de l’intégration énergétique.

Anthony : Il faut bien sûr être ouvert, pour les gens que ça intéresse, au fait que l’on ait des vies antérieures, parce que la personne qui est fermée à ça, je pense que ce sera compliqué pour elle d’avoir une séance “réussie”.

Daniel : Alors oui, et en même temps, je dirais qu’on peut faire un travail même avec une personne qui ne croit pas à des vies antérieures, mais basé sur le même principe. Simplement, peut-être que la personne ne va pas accéder à ce qu’elle appelle des vies antérieures, mais peut-être que ça va être sous forme de métaphore. Ça va être juste des symboles ou des archétypes. Et le travail va avoir le même résultat. Finalement, peu importe que l’on vive une expérience “vraie” ou véridique, ou que ce soit juste une métaphore qui est amenée par ce qu’on appelle le moi supérieur, par la conscience supérieure, par une partie divine, le résultat va être le même, s’il est bien intégré, s’il est travaillé de manière efficace.

Anthony : D’accord, est ce qu’en hypnose de régression, est ce qu’on peut recevoir des messages spécifiques de nos guides sur notre futur, sur des choses que l’on doit changer aujourd’hui ? Est-ce que ça arrive vraiment d’avoir une certaine communication comme ça avec les guides spirituels?

Daniel : Absolument. Et souvent, ça m’est arrivé qu’il y ait des canalisations, c’est-à-dire que des guides viennent carrément incorporer le sujet.
Alors maintenant, les guides ne vont pas donner généralement des informations sur le futur, ne pas faire des projections sur le futur, mais ils vont donner des informations sur ce qu’il y a à comprendre par rapport à telle situation. Et qu’est ce qu’il y a à apprendre par rapport à un défi que la vie nous propose. Eh bien, avoir une information d’un guide pour savoir de quel point de vue on pourrait se placer pour avoir une approche différente et pour pouvoir apprendre et évoluer.
C’est effectivement très, très intéressant. Et souvent, on va connecter avec des guides spirituels, dans le processus d’une hypnose spirituelle, juste après la vie antérieure. C’est-à-dire que dans le déroulement d’une hypnose spirituelle, la première partie, c’est l’induction où on emmène la personne dans un état suffisamment profond d’hypnose pour accéder à de l’information. Après, on l’emmène dans une vie antérieure qui est en lien avec des défis de la vie actuelle, de manière à lui permettre de comprendre, d’apprendre, peut-être même de libérer certaines choses, certains défis en rapport avec sa vie actuelle. Et puis ensuite, ce qu’on va faire, c’est qu’on va passer par la mort. On va passer par la mort du personnage de la vie antérieure pour aller dans l’au-delà. Et c’est dans l’au-delà, qu’on va pouvoir communiquer, se connecter avec des guides. Et là, effectivement, avec les guides, on va pouvoir poser des questions, par rapport à des défis, par rapport à des choses qui sont arrivées dans la vie antérieure et qui ont un lien, qui ont une influence dans la vie actuelle. Pour pouvoir transformer, pour pouvoir transmuter en fait des évènements.

Anthony : C’est vrai, j’avais été assez surpris de la séance que j’avais faite parce que j’avais vraiment réussi à visualiser les choses assez clairement de mes vies antérieures, notamment en Asie. Est-ce que parfois, il y a des gens qui peuvent vivre des vies, mais qui n’ont pas forcément été vécues sur cette planète? Je me posais cette question ces derniers temps. Tu vas me donner ton avis sur le sujet. Aujourd’hui, on est 7 milliards d’êtres humains sur la planète. Si on fait une hypnose de régression à tout le monde, je suis quasiment persuadé qu’il y a peut-être 80 à 90% des gens qui arriveront peut-être à voir quelque chose, mais si tu regardes bien, il y a 100 ans en arrière, on était de 2 milliards à peu près sur cette planète. Donc, est-ce que des fois, tu as eu des personnes, qui ont vu une ou des vies, qui n’étaient pas sur cette planète ?

Daniel : En effet, il m’est arrivé d’accompagner des personnes pour qui ça ne va pas dans une vie antérieure, terrestre, ça va dans autre chose, ça va dans un autre plan, ça va dans une autre dimension. D’ailleurs, à ce propos, je ne sais pas si tu connais Dolores Cannon, qui a écrit pas mal de livres par rapport à ça, qui est d’ailleurs une pionnière dans l’hypnose spirituelle. Elle a notamment écrit “Les trois vagues”, où, effectivement, elle a expérimenté cette hypnose-là avec beaucoup de personnes et notamment des personnes qui venaient sur terre, avec des missions bien spécifiques pour pouvoir élever le taux vibratoire ou énergétique de la Terre, pour pouvoir transcender, pour pouvoir transmuter. Donc tout à fait, ça arrive. Et souvent, ça arrive avec des personnes qui, elles, me disent quand je les écoute, quand je les questionne sur leurs intérêts, sur ce qu’elles font, qu’elles ne se sentent pas à leur place.

Elles se disent, mais qu’est ce que je fais sur cette terre? Ça ne me correspond pas. Qu’est ce que je fais là? Je ne suis pas à ma place et il s’avère qu’effectivement (ce n’est pas une généralité par contre), mais que parfois, on ne trouve pas de vies antérieures. Encore une fois, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de vies antérieures. Je n’en sais rien, moi, la vérité, je ne la connais pas. Mais je te parle juste de mon expérience qui montre que parfois, effectivement, on a beau demander à accéder à une vie antérieure, mais on n’a pas de vies antérieures. Maintenant, est-ce qu’il y a eu des vies antérieures ou pas? Je n’en sais rien.

Anthony : Donc, ça peut arriver d’avoir une séance avec quelqu’un qui ne va pas “réussir” à vivre quelque chose d’antérieur. Est-ce que ça arrive régulièrement, ou c’est quand même quelque chose d’assez rare ?

Elles se disent, mais qu’est ce que je fais sur cette terre? Ça ne me correspond pas. Qu’est ce que je fais là? Je ne suis pas à ma place et il s’avère qu’effectivement (ce n’est pas une généralité par contre), mais que parfois, on ne trouve pas de vies antérieures. Encore une fois, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de vies antérieures. Je n’en sais rien, moi, la vérité, je ne la connais pas. Mais je te parle juste de mon expérience qui montre que parfois, effectivement, on a beau demander à accéder à une vie antérieure, mais on n’a pas de vies antérieures. Maintenant, est-ce qu’il y a eu des vies antérieures ou pas? Je n’en sais rien.

Daniel : Ça arrive, oui. Je dirais que dans 80% des cas, il y a une vie antérieure. Maintenant, s’il n’y a pas de vie antérieure, ça ne veut pas dire qu’il n’y a jamais eu de vie antérieure. Ça veut peut-être tout simplement dire que ce n’est pas approprié de vivre ça. Parce que si tu veux, il y a des personnes aujourd’hui qui sont suffisamment évoluées et qui n’ont plus besoin d’aller chercher le karma, qui n’ont plus besoin d’aller se libérer du karma, qui ont suffisamment d’outils en elles pour pouvoir travailler toute seule, mais qui ont besoin d’autres choses, qui ont besoin de se reconnecter davantage à qui elles sont vraiment, de se reconnecter véritablement à leur nature profonde. Elles ont déjà suffisamment bossé et il n’y a plus forcément beaucoup de Karma, donc ce n’est pas approprié de vivre ça.

Anthony : Est-ce que l’on peut faire plusieurs séances? Est-ce que ça peut être utile de faire plusieurs séances ? Je suppose que tu peux peut-être faire plusieurs séances et du coup, vivre différentes vies à chaque séance, différents moments, différentes choses ou différentes libérations ?

Daniel : En effet, tout est possible. On peut faire plusieurs séances. Mais ce que j’ai observé, c’est que quand on fait ce genre de travail, généralement on ne le fait qu’une fois. Parce que l’idée, l’objectif de ce genre de travail, c’est aussi de donner de l’autonomie. C’est aussi de responsabiliser la personne, qu’elle puisse elle-même retrouver sa connexion intérieure et les réponses qu’elle cherche, elle les a à l’intérieur d’elle de toute façon. Ce qu’on fait, à travers ce genre de travail aussi, c’est se reconnecter à qui on est vraiment, à sa véritable nature.
Et donc, à partir du moment où le consultant est reconnecté, il a plus besoin, puisque pour avoir les informations il suffit qu’il les demande intérieurement et il va les recevoir. Il a plus besoin d’aide d’une tierce personne, il a plus besoin de faire des voyages puisqu’il là tout en lui, il a toutes ces informations. L’idée c’est juste de lui donner un coup de main pour pouvoir le reconnecter à sa véritable nature.
Donc, faire plusieurs séances, ça peut être intéressant dans certaines situations. Mais ce n’est pas la majorité des gens. À partir du moment où ils ont fait une séance, ça va leur permettre de comprendre des choses sur leur vie. Ce que j’aime bien dire aussi, c’est quand on fait ce genre de travail, c’est comme si on faisait un recadrage spirituel par rapport aux défis qu’on a de notre vie, par rapport aux situations difficiles qu’on a de notre vie. Donc, quand on voit les choses de notre vie avec un changement de point de vue, qu’on a un regard plus spirituel, eh bien on n’en a pas besoin, on a plus besoin d’une autre personne puisqu’on sait qu’il y a quelque chose à apprendre de ça. Donc, on est autonome. Le sujet devient plus autonome, plus responsable, d’une certaine façon.

Anthony : J’avais vraiment vécu une expérience géniale. C’était vraiment quelque chose d’agréable et une expérience que tu ne vis pas tous les jours et qui vraiment je pense, peut débloquer énormément de personnes qui, malheureusement, sont avec des “boulets” aux pieds, avec plein de blocages. Et qui, des fois en une séance, peuvent, comme tu disais tout à l’heure, vivre une grande libération. Et c’est vrai que ça change la vie. Parce que ce sont des choses qui changent, qui évoluent dans notre vie, mais ça impacte aussi forcément le cercle des gens qui sont autour de nous, notre famille, notre descendance. C’est vraiment un super outil. Est ce qu’il y a des dangers particuliers, ou des effets secondaires? Je pense qu’il y a encore ça dans la tête des gens, qui regardent l’hypnose de spectacle à la télé et qui se disent : l’hypnothérapeute peut faire n’importe quoi avec moi. Bon, finalement, quand tu es en hypnose, tu es toujours au contrôle de ce que tu fais, c’est ca ?

Daniel : Oui, absolument. Et moi, j’aime bien dire que l’hypnose, c’est un outil, c’est une technique. Et il y a plein de gens qui font de l’hypnose sans savoir qu’ils font d’hypnose. Les personnes qui influencent. Les personnes qui ont un impact.

En fait, moi, ce que j’aime dire, c’est que je ne fais pas d’hypnose. En fait, ce que je fais, c’est de la déshypnose. Parce qu’on est tous conditionnés. On a tous des conditionnements, on est tous conditionnés par notre éducation. On est tous conditionnés par des croyances. Et l’idée, c’est de retrouver sa souveraineté intérieure et donc de se déshypnotiser. Ça va permettre de retrouver sa souveraineté intérieure. Ça va permettre, de retrouver la liberté, la liberté d’être vraiment qui on est.

Donc, bien sûr que sans doute des outils d’hypnose utilisés dans des mains qui ne seraient pas très bienveillantes…. C’est un outil donc on pourrait faire des choses pas sympas avec, mais on peut aussi faire des choses magnifiques et notamment se déshypnotiser. Parce qu’effectivement, la vision de l’hypnose, c’est quelque chose qui conditionne. Mais ce qu’il faut savoir c’est qu’on est tous hypnotisés, on est tous dans une espèce de matrice avec des croyances qui sont limitantes. L’idée, c’est de sortir de ça et de se libérer de ça. L’hypnose spirituelle, c’est vraiment une voie royale, je trouve, pour se reconnecter à soi, pour se reconnecter à qui on est vraiment et donc de retrouver sa souveraineté intérieure.

Anthony : Oui, c’est vrai. Par exemple, ces dernières années, il y a les affirmations positives qui m’ont énormément aidé, justement, à me reprogrammer sur d’autres schémas. Finalement, c’est une forme aussi d’hypnose. Quand je suis devant ma glace pendant cinq minutes, en me répétant une phrase pour que l’information rentre dans mon inconscient, c’est un peu une forme d’hypnose, non ?

Daniel : C’est un conditionnement, absolument. Mais c’est toi qui le choisis ce conditionnement. Et quand c’est toi qui le choisis le conditionnement, c’est intéressant. Maintenant, quand c’est un conditionnement qui est choisi par nos éducateurs, qui est choisi par la société, qui est choisi par quelqu’un qui nous maintient dans la peur…. Anthony : Et quelle est la différence entre l’hypnose de spectacle qu’on peut voir à la télé et l’hypnose plus thérapeutique ou de régression, peu importe, est-ce qu’il y a vraiment des relations entre les deux ou c’est totalement différent ? Daniel : Quand on parle d’hypnose, on parle d’états modifiés de conscience et on parle de suggestibilité pour parler des ressemblances, des similitudes, c’est ça, c’est l’état de suggestibilité qu’on va induire chez une personne. Ensuite, les grosses différences qu’il va y avoir entre l’hypnose de spectacle, l’hypnose thérapeutique et l’hypnose spirituelle, c’est qu’en hypnose de spectacle, d’une certaine façon, c’est plutôt l’hypnotiseur qui va induire et qui va programmer ou qui va suggérer de manière très directe. On va dire que l’hypnotiseur de spectacle va être très directif, à la fois sur la forme et à la fois sur le fond. C’est lui qui va induire, c’est lui qui va suggérer. Alors que l’hypnose thérapeutique, Ericksonienne, par exemple, elle va être au contraire très, très souple, au niveau de la forme, elle va être très enveloppante. Les suggestions vont être très indirectes. Par contre, au niveau du fond, elle va quand même être assez directive. Parce que si, par exemple, tu viens me voir pour arrêter de fumer et qu’on fait une hypnose Ericksonienne pour que tu arrêtes de fumer, mon intention est que tu arrêtes de fumer et donc, tout va être dirigé pour que tu arrêtes de fumer.

Alors que l’hypnose spirituelle, elle ne va pas du tout être directive sur le fond. C’est à dire que moi en tant que praticien, je ne sais pas ce qui est bon pour toi. Je ne sais pas ce qui est utile.

Je ne sais pas ce qui est bénéfique. C’est toi qui sait ce qui est bon pour toi. Et donc je vais aller chercher à l’intérieur de toi. Moi, je vais juste être un facilitateur, en hypnose spirituelle, je vais être un facilitateur de ton évolution. En fait, je ne fais rien du tout. Je ne vais pas faire de la thérapie, rien du tout. Je vais juste accélérer le temps parce que je considère que tu as toutes les ressources en toi pour accéder aux informations, pour faire les changements qui ont besoin d’être faits. Maintenant, ça va peut-être te prendre du temps et peut être que ça va prendre plusieurs vies pour faire ça. Moi, je vais juste te permettre d’accélérer, mais en aucun cas, je ne vais te faire faire quelque chose qui serait de ma propre initiative.

Anthony : Et généralement, quand les personnes décident de faire une séance, ils peuvent choisir sur quoi ils veulent travailler. Ou alors ils vont plutôt dire OK, montrez-moi ce que je dois voir, ou ça peut être les deux ? Comment ça se passe exactement?

Daniel : Absolument. Il y a des personnes qui viennent nous voir parce qu’ elles ont des problèmes dans leur vie. Elles ont des schémas répétitifs. Elles ont tout essayé. Elles ne savent pas d’où ça vient. Et un jour, quelqu’un leur a dit ah, ça vient d’une vie antérieure. Il y a des personnes qui viennent parce qu’elles veulent faire un deuil. Elles ont perdu un enfant, elles ont perdu un fils, elles ont perdu une fille. Et pas moyen de s’en remettre. Et même si elles sont allées voir des médiums et les médiums leurs ont dit oui, votre fille va bien et vous aime. Vous avez des messages d’amour et tout. N’empêche que le deuil est compliqué à faire. Et puis, il y a des personnes qui viennent parce qu’elles ont des problèmes relationnels récurrents, des schémas répétitifs comme ça. Et donc ça, on va pouvoir aller travailler avec ça. Et il va y avoir des personnes aussi qui viennent parce qu’ elles recherchent du sens à leur vie. Elles ont perdu du sens. Elles se demandent ce qu’elles sont venues faire sur cette terre. Pourquoi elles se sont incarnées dans cette famille? Bref, elles ont du mal à comprendre ce qu’elles font dans cette incarnation.

Donc, voilà, il y a tous ces cas de figure, en tout cas, il y a quand même un point commun, c’est qu’il y a quand même besoin que le sujet, la personne, ait une envie ou une ouverture à l’évolution spirituelle et aussi une ouverture à se remettre en cause ou en question. Si la personne vient, elle dit bon, c’est les autres qui m’embêtent. La société n’est pas sympa. Les autres ne sont pas sympas avec moi. Je veux que les autres changent, que ma femme change, mais moi, je suis parfait. Ça va être compliqué. Mais à partir du moment où elles ont cette intention de travailler sur elles avec une ouverture, avec une ouverture spirituelle d’évolution, on peut travailler. Après, elles peuvent avoir des objectifs bien spécifiques ou pas. Juste savoir qu’est ce que je viens faire ici? Qu’est ce que j’ai à apprendre sur ce que je suis venu faire quand je me suis incarné? Pourquoi je me suis incarné sur cette terre? Qu’est ce que je suis venu apprendre? Anthony : Généralement, les personnes vivent une seule vie ou elles peuvent vivre plusieurs vies en une séance ? Daniel : En général, une seule vie. Mais ça arrive qu’il y en ait plusieurs.

Moi, j’aime bien explorer qu’une seule vie parce qu’il n’y a pas besoin d’avoir tellement d’informations à partir du moment où on a quelques éléments importants d’une vie antérieure. Ça nous permet de faire le lien avec la vie actuelle. Et quand on fait ce travail en profondeur sur un élément important, ça peut littéralement changer la vie des gens. Mais parfois, il arrive que naturellement, spontanément, ça régresse dans plusieurs vies antérieures. On demande aux guides spirituels, finalement, ce qui va être le plus approprié et on fait vraiment confiance à ce que la personne va vivre. C’est ce qui va lui être utile et bénéfique. Généralement, c’est une seule vie, mais ça peut arriver qu’il y en ait plusieurs et ça peut arriver qu’il n’y en ait pas!

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