Nous avons entre 40 000 et 60 000 pensées par jour. Chaque pensée est le résultat d’une connexion entre neurones dans notre cerveau. Ces connexions se font à partir de nos expériences vécues. Les connexions sont renforcées en fonction de deux critères :
Plus la connexion neuronale est renforcée, plus elle devient une autoroute neuronale, un passage évident et facile pour notre cerveau. Cette pensée devient alors un véritable conditionnement. Nous avons tous des conditionnements, et heureusement ! Quand je conduis et arrive à un feu rouge, automatiquement je ralentis et je m’arrête, c’est un automatisme positif.
Mais, si je pense que
à chaque fois que je conduirai, je ressentirai de la peur. La peur m’empêche d’être détendu au volant. Je suis moins vigilant car concentré sur ma peur. J’ai donc plus de risques de faire de mauvaises manœuvres et d’avoir un accident ! Si je vais au travail en pensant que ça va être difficile et fatigant, ça va l’être !
Toutes pensées suffisamment renforcées créent une véritable conviction qui a beaucoup de chances de se réaliser. Nous avons des pensées qui facilitent la vie et d’autres qui nous la pourrissent. Si j’ai été mordu par un chien, il est fort à parier, que ma déduction sera : les chiens sont méchants. La prochaine fois que je verrai un chien j’en aurai peur, est–ce que cela va m’aider ? Non ! Le chien a un odorat 1 million de fois plus développé que le notre ressent véritablement l’odeur de la peur émis par la surexcitation de nos reins (organe lié à
la peur), et Le réflexe animal en cas de peur est le plus souvent l’attaque. Par conséquent, nous avons toutes les chances de nous faire mordre à nouveau. Et… J’ai donc bien raison, les chiens sont méchants !!! Voilà un exemple qui montre comment nos pensées deviennent une vérité qui finalement produit notre réalité, pour finalement nous enfermer dans une prison de conditionnement.
